La Fille du régiment
Au Tyrol. Marie, enfant abandonnée, a été recueillie par un régiment français («Au bruit de la guerre») dont elle est devenue la vivandière. Le brave sergent Sulpice se comporte en père pour elle, même si elle est «la fille de tout le régiment». On surprend Tonio, qui rôde aux environs. C'est un jeune paysan qui a sauvé la vie de Marie, l'aime et en est aimé. Pour être accepté par le régiment, il s'enrôle dans l'armée (airs de Marie, «Chacun le sait», et de Tonio «Ah mes amis … Pour mon âme»). Mais Marie est soudain reconnue par la marquise de Birkenfeld comme sa propre nièce. Elle doit quitter ses «pères» et, élevée au château, apprend à contrecœur les bonnes manières et doit accepter un parti aristocratique. Mais Tonio a gagné valeureusement ses galons («Pour me rapprocher de Marie»), et la marquise, qui avoue que Marie est en réalité sa propre fille, consent à leur union.