Cendrillon, ou le triomphe de la bonté
DEUX ACTES
Angelina (contralto), surnommée Cendrillon, chantonne sa fable morale (Una volta, c'era un re), mais subit les railleries de ses deux demi-soeurs Clorinda (soprano) et Tisbé (mezzo-soprano), et de son père Don Magnifico (basse) (Miei rampolli femminini). Le prince Ramiro (ténor), qui cherche une épouse, se présente sous les habits de son valet et tombe sous le charme de Cendrillon (duo: Un soave non so chè) tandis que l'écuyer Dandini (baryton) se pavane (Come un ape).
Le précepteur du prince, Alidoro (basse), s'étant d'abord présenté comme un mendiant, chassé par les sours de Cendrillon mais recueilli par celle-ci, vient lui annoncer un sort meilleur (Là, del ciel nell'arcano profondo), [air écrit en 1821], lui permettant de se rendre au bal de Ramiro. Elle y éclipse sans peine ses sours, et confie au prince un bracelet, avant de fuir, Don Ramiro jure de la retrouver (Pegno adorato). Une fois les véritables identités révélées, Cendrillon implorera du prince le pardon pour son père et ses soeurs; que la bonté triomphe. L'opéra s'achève par un brillant rondo (Nacqui all'affanno... non più mesta).